Afin d’assurer une retraite décente aux travailleurs, la retraite complémentaire intervient comme un soutien secondaire à la retraite de base. Généralement, la gestion de la retraite complémentaire est confiée à des caisses de retraites complémentaires associées à différents régimes.
Dans le corps médical, les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes doivent se rapprocher de la CARCDSF pour leur retraite complémentaire. Voici quelques astuces simples pour comprendre le fonctionnement de la CARCDSF et assurer sa couverture retraite grâce à cet organisme de sécurité sociale.
La Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes (CARCDSF) est un organisme de sécurité sociale mis en place en janvier 2009. Elle est l’une des sections professionnelles de professions libérales de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) qui en regroupe dix au total.
Cette caisse prend en charge la gestion des prestations en rapport avec le système de retraite complémentaire des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes. Le fonctionnement de la CARCDSF se base sur un système de points de retraite qui sont acquis après le versement de frais de cotisations de vieillesse complémentaire.
En fonction du montant des revenus des professionnels de santé dans leur milieu, le montant des cotisations à verser est fixé. Dès l’admission du professionnel de santé à la retraite, les points accumulés pendant les années de travail sont convertis en pension qui leur est versée périodiquement.
Du point de vue des attributions de la CARCDSF, elle est chargée de la gestion de trois types de régimes de retraite distincts :
Hormis ces trois types de régimes, la Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes s’occupe de la gestion du régime invalidité-décès. Elle accompagne notamment les praticiens libéraux dans leurs démarches administratives en mettant à leur disposition des conseillers retraite professionnels.
Les accidents peuvent arriver à tout moment dans la carrière et la CARCDSF prévoit des solutions en cas d’incapacité de travail sur le court à long terme. Lorsque l’incapacité de travail survient, la caisse verse une indemnité forfaitaire dont le montant journalier s’élève à 93,29 euros par jour.
Chez les femmes inscrites à la CARCDSF, des indemnités sont prévues en cas de grossesse pathologique. Pendant une période pouvant aller jusqu’à 87 jours consécutifs, un montant de 1283 euros est versé à la mère rencontrant des problèmes de santé en dehors du congé légal accordé.
Afin de bénéficier pleinement de tous les avantages qu’offre la CARCDSF, il est nécessaire d’y affilier son activité. Le chirurgien-dentiste exerçant à titre libéral enregistré au conseil de l’ordre des médecins et son conjoint collaborateur sont susceptibles de prétendre à une affiliation à la CARCDSF. Il en est de même pour les sages-femmes désireuses de cotiser au sein de l’organisme.
En principe, une inscription au conseil de l’ordre entraîne une affiliation naturelle à la caisse. Toutefois, par précaution, il est possible de souscrire directement à la CARCDSF en complétant puis en déposant un formulaire d’inscription consacré.
La caisse doit être tenue au courant de toutes les évolutions et modifications qui surviennent dans la situation personnelle et professionnelle de l’indépendant. Les évènements comme la naissance d’un enfant, un divorce ou un mariage doivent donc être notifiés au fur et à mesure à la CARCDSF.
Pour mieux gérer ses économies et savoir à quoi s’attendre le moment de la retraite venu, il est important de savoir comment est calculé le montant de la complémentaire. Avant cela, il est nécessaire de connaître les modalités de calcul des cotisations sur lesquelles se fonde la retraite complémentaire.
Le calcul des cotisations se base essentiellement sur les revenus non-salariés nets perçus dans l’activité. Deux tranches plafonnées sont dégagées : la tranche 1 à 8,23 % dans la limite de 39 732 euros par an et la tranche 2 à 1,87 % plafonnée à 198 660 euros par an.
Le montant total de la retraite complémentaire se calcule à partir du taux de pension, le nombre de points accumulés et leur valeur. Les trois éléments multipliés l’un par l’autre permettent d’obtenir le montant exact de la retraite complémentaire du professionnel libéral inscrit à la CARCDSF.
Télévendeurs (...
Alpes-Maritimes
partenaire...
Vendée
Recherche bénèvole
Paris
Vous recherchez...
Paris
IDEAL POUR ANCIEN...
Paris