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L’oreille et la plume

L’oreille et la plume

Ecrivain public depuis 2008, j’ai, dès la création de ma structure, L’oreille et la plume, fait le choix d’aider les séniors à transmettre, par écrit, leur mémoire.

 

Il est effet indispensable, de mon point de vue, de ne pas laisser cette mémoire se perdre…

Déjà, à de nombreuses reprises, j’ai activement participé à ce devoir de transmission, qu’il émane d’enfants ou de petits enfants et, bien sûr, des séniors eux-mêmes.

Quand on se décide à transmettre ce trésor, la première question à se poser est simple :

 

À qui est destiné cet écrit ?

De fait, si on décide de s’adresser à sa famille proche (premier cercle), à un lectorat élargi aux gens que l’on a côtoyé ou au grand public (édition puis vente en librairie ou internet), l’écriture et les faits narrés ne sont pas du tout la mêmes.

L’on peut donc, à loisir, raconter l’entièreté de sa vie ou se focaliser sur un (ou plusieurs) moment particulier lié à son parcours professionnel, son patrimoine familial ou, plus rarement, livrer un secret de famille en l’expliquant avec force détails.

C’est aussi l’occasion de faire le point sur sa vie et de transmettre des valeurs, des expériences, des moments de vie et d’offrir (quel beau cadeau !) à ses proches ou au grand public un message.

Malheureusement, les choses ne sont pas toujours simples et l’écriture à quatre mains qu’est la rédaction d’une biographie ou d’un récit de vie peut se révéler problématique :

Rassurez-vous ! ces difficultés ne sont pas liées aux séniors qui se racontent mais au fait que, malgré tous nos efforts, la profession d’écrivain public n’est toujours pas réglementée…

Ainsi, de nombreuses personnes, a priori de bonne volonté, se disent écrivains publics sans disposer de la moindre compétence, hormis celle, selon elles-mêmes, de savoir écrire.

Conséquence : en France, la durée d’exercice de ma vieille profession est inférieure, en moyenne, à 6 mois et à peine une dizaine (dont votre serviteur) peut se targuer de 15 ans d’expérience dans ce domaine.

Nombreux sont celles et ceux qui ont fait confiance, de bonne foi, à ces néophytes incompétents qui n’en veulent qu’aux sous des séniors, quand ils n’utilisent pas frauduleusement les informations confidentielles qui leur ont été transmises !

Alors, si, d’aventure, vous décidez d’entreprendre cette écriture à quatre mains, vérifiez bien le « pédigrée » de la personne à qui vous vous confiez !

 

Petit rappel :

Pour être écrivain public digne de ce nom, il faut obligatoirement disposer d’une assurance responsabilité civile professionnel et s’être engagé par écrit à respecter le code de déontologie.

 

Quel est-il ?

Respect absolu de la confidentialité (secret professionnel), interdiction formelle de lier sa rémunération à l’éventuel succès éditorial de l’ouvrage, interdiction absolue de prêter sa plume à la mise en cause nommément d’une personne (préjudice), respect de la langue française.

Enfin, voici, en quelques mots, les étapes à respecter pour tout projet d’écriture biographique :

Nous, professionnels, utilisons le terme de « séance » pour chaque chapitre :

Une « séance » se décompose comme suit :

50 minutes d’entretien (in vivo, au téléphone ou par Skype ou tout autre média,
Environ 4 heures 30 de temps de retranscription des notes prises,
L’envoi, par courrier électronique (ou postal) de cette retranscription.
NB : Il se passe alors, quasi-systématiquement, le phénomène suivant : Même si le « racontant » y retrouve ses propres paroles, le fait de les lire fait intervenir un autre type de mémoire, d’où le souhait qu’il peut avoir de supprimer des passages, d’en compléter voire d’en rajouter. Une fois ces suppressions, compléments ou rajouts transmis au professionnel, celui-ci en tient compte et renvoie une seconde « mouture » du texte. Et re-belotte pour, après relecture du nouveau récit, jusqu’au moment où le « racontant » s’estime pleinement satisfait du travail réalisé.

La « séance » est alors réputée terminée et on peut passer à la suivante !

Par principe, si un (pseudo) professionnel vous propose un forfait (bien entendu payable d’avance…), un calendrier précis dans le temps, méfiance !

Un vrai biographe vous donnera toujours le choix du nombre de « séances » à réaliser, le choix de pouvoir « faire une pause » ou stopper définitivement votre récit sur simple demande.

En effet, personne ne peut, avant d’écrire la première lettre du premier mot, savoir avec précision le nombre de chapitres qui constitueront le récit final. Même s’il est important d’en avoir une idée de départ, quel professionnel intègre pourrait s’octroyer le droit de dire à son client :

« stop, le temps imparti est terminé et vous ne pouvez plus rien y rajouter » ou

« mais Monsieur (ou Madame), vous vous étiez engagé sur dix chapitres et vous me les devez ».

De plus, la moindre des choses, pour un professionnel, est d’être à l’écoute, surtout des séniors !

Ceux-ci peuvent, à tout moment, être sollicités par les enfants pour assurer la garde de leurs petits, partir en villégiature ou, tout simplement, ne pas avoir de temps pour, à date fixe, se raconter car pris par d’autres activités associatives, familiales ou amicales.

Restez, quoi qu’il arrive, maîtres du temps. Un bon professionnel ne saurait vous en tenir rigueur.

Si vous partagez avec moi cette passion de transmettre, racontez-vous, témoignez !

 

Votre vie mérite d'être écrite !

 

Si vous souhaitez me voir réaliser la correction/relecture de votre manuscrit (vos idées, votre mémoire, tout cela est parfaitement clair dans votre tête ! Pourtant, orthographe, syntaxe, concordance de temps, ces « contingences techniques » vous freinent…

Ecrivez, écrivez comme cela vous vient, sans retenue ni appréhension ! je prendrai soin de mettre votre récit en forme, de faire en sorte que votre manuscrit reflète scrupuleusement ce que vous souhaitez transmettre !

Je serai heureux de vous accompagner !

 

Gilles SALOMON – L’Oreille et la plume – Ecrivain public – 06 87 63 87 37

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