Le temps est une construction sociale. Il y a 200 ans, l’approche de l’âge n’existait pas, pour décrire les moments clés d’une vie.
Au 20ième siècle, on a inventé le triptyque : éducation/travail/retraite.
Or, en 2022, le lien entre l’âge chronologique, le nombre des bougies et l’âge biologique a changé.
Le regard social reste encore très stéréotypé alors que la réalité sociale a évolué.
Aujourd’hui, à 50 ans, vous êtes jeune !
Il faut bien comprendre que l’âge est une notion relative et cognitive.
Tout est dans la perception. Des études en neurosciences en attestent : quand on a 65 ans, on pense qu’une personne de 50 ans est jeune. Et a contrario, un jeune de 20 ans la regarde comme si elle en avait 80.
Sociologiquement, la notion de vieillissement exclut. Un senior, c’est une personne qui a 15 ans de plus que vous.
Or, dans la vraie vie, aujourd’hui, on retourne à la fac à 61 ans ou on crée sa première entreprise.
Une des grandes promesses de la vie ; c’est qu’on apprend d’elle chaque jour.
Après 50 ans, vous n’avez plus rien à prouver à personne. Vous avez le droit d’être vous-même !
C’est la raison d’être du développement personnel.
Je vous invite à découvrir mon abécédaire du développement personnel. Envie de partager ?
L’amour n’est guère le même pour tout le monde. Il se présente sous bien des formes.
Aimer davantage, pas forcément la même personne, le même environnement, les mêmes activités.
Mais surtout ne jamais renoncer à aimer, au-delà de nos déceptions ou de nos souffrances, au lieu de ne plus vouloir aimer.
Apprenez à vous aimer, chaque jour, un peu plus !
Nous ne vivons pas pour être heureux, en revanche, nous vivons grâce au bonheur.
Le bonheur résulte d’un travail spirituel. La spiritualité est entendue ici comme la richesse qui nous est donnée d’une présence au monde ; et dans le rapport que nous tissons avec les autres.
La spiritualité n’est pas une donnée métaphysique, intime et solitaire. C’est au contraire une manière de sortir de notre autisme, lié à notre égo.
Nous sommes tout à la fois, acteurs et catalyseurs du moment que nous vivons.
Apprenons à mieux nous connaître !
Cette pratique permet de décrypter notre manière d’être au monde. Les pensées agissent comme des archétypes, miroirs de notre intériorité. En traduisant nos affects et nos émotions, nous avons alors accès au potentiel présent dans chaque individu.
Il s’agit là d’une forme d’introspection, mais nous sommes dans le comment et non dans le pourquoi.
Autrement dit, nous cherchons ensemble à faire évoluer votre réalité.
Par cette voie, nous rendons alors possible une meilleure adéquation entre vos actes et vos intentions profondes.
Recentrés, vous êtes apaisés.
Dialoguer avec soi !
Plonger à l’intérieur de soi pour puiser les réponses à la source. La prise de conscience de nos aspirations profondes mais aussi de nos limites se révèle salvatrice.
On se relie à soi pour mieux vivre avec les autres. Plus alignés, nous posons alors des actes justes ; qui nous conviennent, tout simplement.
Et pas à pas, nous avançons.
Ecoutons nos émotions !
Elles traduisent nos états d’âme. La parole a une fonction plus affective qu’informative. Elle libère !
Une personne est plus que des traits de caractère, des diplômes, une personne c’est un carrefour de récits.
On raconte des histoires aux enfants pour les endormir ; et aux adultes pour les éveiller et les élever.
Nous reconnaissons une vérité au fait qu’elle résonne en nous, qu’elle évoque un souvenir.
Du mythe de la caverne de Platon, en passant par la « Madeleine de Proust » ; elle raconte la même histoire : nous sommes tous singulier.
Avoir foi en soi !
Etymologiquement, foi provient du latin fides et renvoie à la notion de confiance. Et cela commence par l’estime de soi. Croire en soi, qu’un possible peut advenir.
Confiance et créativité sont intimement liées.
Nous savons que nos pensées ont une vie. Quand cette confiance est altérée, le processus de création est stoppé.
En questionnant notre manière de penser, nous nous exerçons à une gymnastique de l’esprit.
Cette prise de conscience permet alors de retrouver une liberté intérieure.
Méfions-nous des idées reçues !
Être gentil ne signifie pas répondre « oui » à tout. Mais au contraire, savoir s’affirmer face à l’autre, dans une bienveillance assumée.
Du reste, des études récentes prouvent que cet état d’esprit constitue un facteur bénéfique pour la santé physique et psychique. Et se révèle souvent contagieux !
La gentillesse se révèle être une force de caractère. Nous avons tous nos ennemis intérieurs, contre lesquels nous luttons constamment.
Lorsqu’une personne vous blesse volontairement, souvenez-vous que vous ne connaissez rien des raisons qui la poussent à agir ainsi.
Votre jugement peut être faussé par vos émotions.
Cependant, soyez assuré d’une chose : sa malveillance ou sa maladresse sont forcément liées à une souffrance.
La vie est miroir !
En réagissant comme elle, vous alimentez les fantômes qui vous habitent.
La gentillesse permet de développer son empathie, c’est-à-dire son aptitude à comprendre les sentiments de l’autre.
Être humble, c’est avoir conscience de sa juste place !
L’humilité constitue le terreau sur lequel pousse la personnalité, son essence, son être singulier.
La modestie renvoie à la conduite, au comportement.
Elle relève de l’apparence, au sens jungien du terme, à savoir le masque social.
L’humilité est une vertu. Elle ne signifie pas se penser « moins », mais se penser mieux.
Une personne humble ne se déprécie pas. Elle est simplement plus présente à elle-même. Son regard est plus affûté.
Et quid du rapport à autrui ?
Rassuré quant à sa valeur personnelle, elle peut alors circuler au milieu des autres, sans crainte, ni soumission, et totalement ouvert à ce que l’autre peut lui apporter (comme remarques, soutien et connaissance).
Mieux se connaître permet une meilleure relation à l’autre.
Quelle place donnée à l’intime dans un monde ultra-connecté ?
En fait, la vie intérieure s’avère plus que jamais essentielle et vitale. Nous prenons alors conscience de nos pensées, de nos ressentis émotionnels et corporels, des sensations qui nous traversent.
C’est l’espace où se mêlent mondes extérieur et intérieur. Ce détour nous permet d’être plus lucide, déterminé et engagé dans nos choix.
Nous réajustons nos actes selon nos propres besoins et idéaux. Nous modifions ainsi tout l’équilibre. Ce discernement nous apporte une paix intérieure qui se traduit immédiatement à l’extérieur.
Renouons avec cette émotion primordiale !
Spinoza, l’un des rares philosophes à avoir abordé le sujet de la joie, nous explique que cette émotion présente deux facettes : une joie passive extérieure à nous et une joie active que nous portons en nous. Les joies extérieures ne durent pas. En revanche, la joie active est un état que l’on peut retrouver à tout moment, par un travail sur soi.
Et bonne nouvelle : elle n’est pas un Graal à atteindre, elle nous est donnée à la naissance !
Nous nous reconnectons en nous reliant à cette source vitale.
Ôtons les peurs, les défenses et les angles morts qui nous empêchent de nous déployer, aujourd’hui, ici et maintenant.
Ce travail, en conscience, nous permet alors de refuser ce qui est mauvais pour nous (relations toxiques, travail inadapté, conflits) et choisir ce qui nous convient le mieux.
KAIROS ou « le juste moment »
Revenons aux racines de ce mot : en grec, Kairos signifie temps opportun, occasion favorable.
Si cette notion est toujours aussi décisive plus de deux siècles après ; c’est parce qu’aucune action, aussi louable soit-elle, ne saurait être tenue pour bonne si elle n’a pas été posée au moment opportun.
Mais il convient aussi de tenir compte du contexte ; en appréciant la qualité de l’intention et les conséquences de sa réalisation.
Hic et nunc …ici et maintenant !
C’est un temps métaphysique.
Notre rapport au temps parle de nous, de notre horloge intérieure. Le temps est un concept inventé par l’être humain pour appréhender les changements dans ce monde.
Or, nous avons tous un rapport au temps différent.
Le temps Chronos, que nous connaissons tous : c’est un temps physique. Il est quantitatif et linéaire.
Le temps Kairos, lui, renvoie à une autre dimension du temps ; celle qui crée de la profondeur dans l’instant. Il se ressent.
Ce temps est qualitatif et immatériel.
Le développement personnel vise à les distinguer pour mieux les relier.
Notre for intérieur est ainsi fait d’images, d’impressions, d’émotions et de pensées plus ou moins précises, que nous produisons pour nous-même. Nous peinons parfois à donner forme et sens à ces créations de notre esprit ; dont nous sommes à la fois la source et le réceptacle.
Notre pensée erre alors dans un entre-deux : ni volonté de résoudre un problème, ni pensée active de la construction d’un projet.
Apprenons à mieux saisir notre pensée.
Elargissons notre regard !
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